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Zeraufote
10 juillet 2014

Depuis le 12 juin 2014, la CPI (Cour Pénale

Depuis le 12 juin 2014, la CPI (Cour Pénale Internationale) a tranché dans le dossier du président Gbagbo, et renvoyé en procès celui qui a créé avec d'autres le FPI, ce parti dont vous êtes aujourd'hui le président à un moment crucial de l'histoire de la Côte d'Ivoire.

Cette décision de la CPI laisse évidemment entrevoir que le président Gbagbo, qui n'a pas encore interjeté appel au moment où j'écris cette lettre ouverte, risque de passer encore beaucoup de temps en déportation, au moins deux ans ou trois, voire quatre ans, compte tenu de la lenteur stratégique de cette cour politique.

Cette situation alimente les supputations sur la décision que devrait prendre le FPI relativement à l'élection présidentielle annoncée pour 2015.

Ivoirien solidaire du combat que vous menez, je voudrais m'autoriser un avis et m'adresser à vous en commençant par cette histoire racontée par le président Gbagbo:

" Après la proclamation des résultats de l'élection présidentielle de 1990, certains camarades sont venus me voir pour me dire : " On ne doit pas accepter ces résultats. Il faut qu'on manifeste ".

Je leur ai répondu ceci : " Houphouët-Boigny est déjà vieux, alors que moi je suis jeune et j'ai donc encore d'autres élections devant moi."

Le problème que j'ai aujourd'hui, c'est que mes opposants à moi sont plus âgés que moi, et sont donc soumis à la pression du temps biologique. " Fin de citation. Il faut dire qu'il n'a pas eu tort car trois ans après 1990, Félix Houphouët-Boigny est mort et remplacé par Henri Konan Bédié qui était son héritier politique. Et dix plus tard, Laurent Gbagbo est devenu président de la république. Comme je l'ai dit plus haut, Félix Houphouët-Boigny avait un héritier alors que Alassane Dramane Ouattara n'a pas d'héritier connu. Il est aujourd'hui encore président du RDR et le chef de la rébellion armée. Il est d'ailleurs le seul dans son camp à avoir de l'autorité sur ces deux entités. Sa succession nous promet donc une bataille incertaine avec des partisans armés.

Quant à Henri Konan Bédié aujourd'hui président du PDCI, il n'a pas non plus d'héritier connu, tout le monde étant plus préoccupé par le gain immédiat que par la survie politique du parti créé par Houphouët-Boigny. Cette carence de ce parti explique d'ailleurs son choix collectif d'être à la remorque du régime RDR.

C'est donc le lieu pour moi de vous inviter, monsieur le premier ministre et président du FPI, à bien appréhender la situation politique pour répondre à l'appel du pays le moment venu car vous pourriez être un recours pour le peuple, et ce moment, me semble-t-il en tout cas, n'est pas encore venu. Votre adversaire n'est pas Ouattara. C'est donc l'après-Ouattara qu'il vous faut commencer à préparer maintenant. Et votre heure n'est pas loin parce que les ennemis de la liberté sont sur le point d'atteindre l'objectif qui est d'écarter le président Gbagbo de la scène politique, en tout cas pour ce qui concerne la fonction présidentielle.

Je m'explique. Le président Gbagbo aura 70 ans en 2015, et s'il n'est pas candidat comme cela semble désormais prévisible, il ne pourra plus être candidat en 2020 parce qu'il aura 75 ans, et donc sera atteint par la limite d'âge. Et on ne peut pas espérer, connaissant son rapport à la loi fondamentale, qu'il joue des coudes, comme d'autres, pour obtenir un arrangement politique afin de pouvoir se présenter à des élections desquelles la loi l'écarte. Il ne lui restera donc que son autorité morale parce qu'il restera à jamais une référence pour les ivoiriens épris de liberté.

Votre heure arrive donc et vous faites bien de ne pas vous précipiter en indiquant la priorité du moment, c'est-à-dire la libération du président Gbagbo qui est comme vous le dites si bien " la clé pour la réconciliation nationale ".

De toute façon, les conditions pour aller à une élection présidentielle ne sont pas réunies, sont même loin d'être réunies, et une candidature qui viendrait du FPI votre parti, ne peut se poser comme une candidature pour prendre date, comme le fut celle de Laurent Gbagbo face à Félix Houphouët-Boigny. Le contexte ne s'y prête pas.

D'abord, une candidature éventuelle apparaîtrait comme la légitimation d'un homme installé par les bombes françaises meurtrières puisqu'il a aujourd'hui toutes les cartes en main pour se faire élire sans coup férir avec une CEI taillée sur mesure.

Ensuite, elle serait perçue comme la marque d'une désolidarisation du combat pour la libération du président Gbagbo et de tous les prisonniers politiques injustement détenus.

Enfin, et c'est plus grave, elle serait perçue comme la manifestation d'une ambition personnelle au détriment de la cause commune, et un pied de nez à tous ceux qui sont tombés avant, pendant et après la guerre injuste imposée au peuple de Côte d'Ivoire par ceux qui aujourd'hui, se sont emparé des rênes de l'état.

Une éventuelle candidature ne serait donc qu'une candidature de division, une candidature qui ne rassemblera pas votre camp.

Et puis le terrain lui-même, oui le terrain, compte tenu du fait que le régime Ouattara est peu disposé à faire respecter la liberté de ses adversaires, qu'il encourage, incite, ne fait rien en tout cas pour décourager ses partisans hargneux, ne plaide pas en faveur d'une participation à l'élection présidentielle de 2015.

Vous-même avez été empêché de tenir meeting à Abobo par un maire membre du gouvernement Ouattara, empêché de tenir meeting à Oumé par un préfet censé représenter l'administration, donc censé agir au nom de tous les ivoiriens, empêché de tenir meeting à Doropo par le frère d'un chef-rebelle qui a des responsabilités importantes au sein du régime. On retrouve ces entraves à la liberté àTouba, à Odienné, etc.

Vos militants quant à eux ont été régulièrement agressés lors de meetings à Koumassi, Port-Bouët, Yopougon, etc. On risquerait donc d'avoir un remake de l'élection présidentielle de 2010 avec une généralisation de ce qui s'est passé au nord du pays, avec des dozos aujourd'hui disséminés dans tout le pays et près de 70.000 ex-rebelles encore en armes dans la nature.

Liberté provisoire, liberté hypothétique de circulation, prisonniers politiques, exilés politiques, assassinats, gel de comptes, occupations illégales de terres et de maisons, des dozos armés dans les villes et villages, près de 70.000 ex-rebelles armés dans la nature, insécurité, cela fait beaucoup trop. Et puis, il y a cette Commission Electorale Indépendante (CEI) totalement contrôlée par le régime et encore dirigée par Youssouf Bakayoko, l'homme qui, par son imposture, a précipité le pays dans la crise post-électorale qui a débouché sur la guerre dont les stigmates sont encore très visibles. Faut-il rappeler en parlant de cette CEI qu'elle n'a toujours pas, bientôt quatre ans après l'élection présidentielle de 2010, publié le détail des votes qui selon Youssouf Bakayoko, donnent 54,10 % à Alassane Ouattara. A propos de ces 54.10 %, voici d'ailleurs ce que dit Albert Bourgi dans le livre de François Mattéï sur Laurent Gbagbo : « Personne ne les connaît dans le détail. On ne connaît pas les résultats des bureaux de vote. Ni vous, ni moi, ni nul autre autre observateur ou chercheur voulant travailler sur ces élections ne les connaît dans le détail. On ne connaît pas les résultats bureau de vote par bureau de vote. Le taux d'abstention est un mystère (...).

Alors que faire? Parce qu'on ne peut se contenter de seulement dire qu'il ne faut pas y aller! Pour commencer là, je dirais que cette période qui précède les élections annoncées par le régime Ouattara, dépouillée de son côté tragique, n'est pas en réalité nouvelle car elle a été déjà éprouvée par le passé, précisément en 1995 quand le FPI posait des conditions pour la tenue d'élections véritablement démocratiques. N'ayant pas été entendu, il avait opté pour un boycott actif pour montrer sa détermination et son refus de la dictature. Il était cependant allé aux législatives qui ont suivi parce que les deux élections sont différentes.

Il est vrai qu'aujourd'hui un boycott actif serait proprement suicidaire avec ces milliers de dozos qui sont encore partout et en armes. Il y a aussi que le régime Ouattara pourrait encore compter sur le soutien constant de ceux qui ont fait la guerre à notre pays, et qui ne s'émeuvent guère de ce qu'il y a encore des dozos et des rebelles armés dans la nature.

Cependant, le FPI, à travers les différentes consultations qui ont suivi l'installation de Ouattara par l'armée française, a démontré qu'il avait le soutien de la population. Le mot d'ordre du boycott du Recensement Général de la population et de l'Habitat (RGPH) a montré une fois encore que ce soutien va grandissant puisqu'il a été suivi largement, au-delà des partisans de votre parti le FPI. Le FPI n'est donc pas sans moyens politiques.

En conclusion, en politique, il ne faut pas se précipiter. Il faut juste savoir attendre son heure pour ne pas aller à contre-courant de l'histoire. Et l'histoire aujourd'hui nous oblige tous à nous battre jusqu'au bout pour la libération du président Gbagbo, sans jamais nous laisser impressionner par la confirmation suspecte des charges retenues contre lui par la CPI qui s'illustre comme une cour politique.

Alassane Dramane Ouattara, qui a douze ans de plus que vous n'est pas votre adversaire comme Henri Konan Bédié n'est pas votre adversaire. Vous n'avez d'ailleurs pas d'adversaire crédible au PDCI, et au RDR, vos adversaires potentiels sont Guillaume Soro ou Hamed Bakayoko, dont l'épaisseur politique est loin d'égaler la vôtre. Le temps est votre partenaire!

Monsieur le premier ministre et président du FPI, j'ai fini de parler.

Depuis le 12 juin 2014, la CPI (Cour Pénale Internationale) a tranché dans le dossier du président Gbagbo, et renvoyé en procès celui qui a créé avec d’autres le FPI, ce parti dont vous êtes aujourd’hui le président à un moment crucial de l’histoire de la Côte d’Ivoire.

Cette décision de la CPI laisse évidemment entrevoir que le président Gbagbo, qui n’a pas encore interjeté appel au moment où j’écris cette lettre ouverte, risque de passer encore beaucoup de temps en déportation, au moins deux ans ou trois, voire quatre ans, compte tenu de la lenteur stratégique de cette cour politique.

Cette situation alimente les supputations sur la décision que devrait prendre le FPI relativement à l’élection présidentielle annoncée pour 2015.

Ivoirien solidaire du combat que vous menez, je voudrais m’autoriser un avis et m’adresser à vous en commençant par cette histoire racontée par le président Gbagbo:

” Après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 1990, certains camarades sont venus me voir pour me dire : ” On ne doit pas accepter ces résultats. Il faut qu’on manifeste “.

Je leur ai répondu ceci : ” Houphouët-Boigny est déjà vieux, alors que moi je suis jeune et j’ai donc encore d’autres élections devant moi.”

Le problème que j’ai aujourd’hui, c’est que mes opposants à moi sont plus âgés que moi, et sont donc soumis à la pression du temps biologique. ” Fin de citation. Il faut dire qu’il n’a pas eu tort car trois ans après 1990, Félix Houphouët-Boigny est mort et remplacé par Henri Konan Bédié qui était son héritier politique. Et dix plus tard, Laurent Gbagbo est devenu président de la république. Comme je l’ai dit plus haut, Félix Houphouët-Boigny avait un héritier alors que Alassane Dramane Ouattara n’a pas d’héritier connu. Il est aujourd’hui encore président du RDR et le chef de la rébellion armée. Il est d’ailleurs le seul dans son camp à avoir de l’autorité sur ces deux entités. Sa succession nous promet donc une bataille incertaine avec des partisans armés.

Quant à Henri Konan Bédié aujourd’hui président du PDCI, il n’a pas non plus d’héritier connu, tout le monde étant plus préoccupé par le gain immédiat que par la survie politique du parti créé par Houphouët-Boigny. Cette carence de ce parti explique d’ailleurs son choix collectif d’être à la remorque du régime RDR.

C’est donc le lieu pour moi de vous inviter, monsieur le premier ministre et président du FPI, à bien appréhender la situation politique pour répondre à l’appel du pays le moment venu car vous pourriez être un recours pour le peuple, et ce moment, me semble-t-il en tout cas, n’est pas encore venu. Votre adversaire n’est pas Ouattara. C’est donc l’après-Ouattara qu’il vous faut commencer à préparer maintenant. Et votre heure n’est pas loin parce que les ennemis de la liberté sont sur le point d’atteindre l’objectif qui est d’écarter le président Gbagbo de la scène politique, en tout cas pour ce qui concerne la fonction présidentielle.

Je m’explique. Le président Gbagbo aura 70 ans en 2015, et s’il n’est pas candidat comme cela semble désormais prévisible, il ne pourra plus être candidat en 2020 parce qu’il aura 75 ans, et donc sera atteint par la limite d’âge. Et on ne peut pas espérer, connaissant son rapport à la loi fondamentale, qu’il joue des coudes, comme d’autres, pour obtenir un arrangement politique afin de pouvoir se présenter à des élections desquelles la loi l’écarte. Il ne lui restera donc que son autorité morale parce qu’il restera à jamais une référence pour les ivoiriens épris de liberté.

Votre heure arrive donc et vous faites bien de ne pas vous précipiter en indiquant la priorité du moment, c’est-à-dire la libération du président Gbagbo qui est comme vous le dites si bien ” la clé pour la réconciliation nationale “.

De toute façon, les conditions pour aller à une élection présidentielle ne sont pas réunies, sont même loin d’être réunies, et une candidature qui viendrait du FPI votre parti, ne peut se poser comme une candidature pour prendre date, comme le fut celle de Laurent Gbagbo face à Félix Houphouët-Boigny. Le contexte ne s’y prête pas.

D’abord, une candidature éventuelle apparaîtrait comme la légitimation d’un homme installé par les bombes françaises meurtrières puisqu’il a aujourd’hui toutes les cartes en main pour se faire élire sans coup férir avec une CEI taillée sur mesure.

Ensuite, elle serait perçue comme la marque d’une désolidarisation du combat pour la libération du président Gbagbo et de tous les prisonniers politiques injustement détenus.

Enfin, et c’est plus grave, elle serait perçue comme la manifestation d’une ambition personnelle au détriment de la cause commune, et un pied de nez à tous ceux qui sont tombés avant, pendant et après la guerre injuste imposée au peuple de Côte d’Ivoire par ceux qui aujourd’hui, se sont emparé des rênes de l’état.

Une éventuelle candidature ne serait donc qu’une candidature de division, une candidature qui ne rassemblera pas votre camp.

Et puis le terrain lui-même, oui le terrain, compte tenu du fait que le régime Ouattara est peu disposé à faire respecter la liberté de ses adversaires, qu’il encourage, incite, ne fait rien en tout cas pour décourager ses partisans hargneux, ne plaide pas en faveur d’une participation à l’élection présidentielle de 2015.

Vous-même avez été empêché de tenir meeting à Abobo par un maire membre du gouvernement Ouattara, empêché de tenir meeting à Oumé par un préfet censé représenter l’administration, donc censé agir au nom de tous les ivoiriens, empêché de tenir meeting à Doropo par le frère d’un chef-rebelle qui a des responsabilités importantes au sein du régime. On retrouve ces entraves à la liberté àTouba, à Odienné, etc.

Vos militants quant à eux ont été régulièrement agressés lors de meetings à Koumassi, Port-Bouët, Yopougon, etc. On risquerait donc d’avoir un remake de l’élection présidentielle de 2010 avec une généralisation de ce qui s’est passé au nord du pays, avec des dozos aujourd’hui disséminés dans tout le pays et près de 70.000 ex-rebelles encore en armes dans la nature.

Liberté provisoire, liberté hypothétique de circulation, prisonniers politiques, exilés politiques, assassinats, gel de comptes, occupations illégales de terres et de maisons, des dozos armés dans les villes et villages, près de 70.000 ex-rebelles armés dans la nature, insécurité, cela fait beaucoup trop. Et puis, il y a cette Commission Electorale Indépendante (CEI) totalement contrôlée par le régime et encore dirigée par Youssouf Bakayoko, l’homme qui, par son imposture, a précipité le pays dans la crise post-électorale qui a débouché sur la guerre dont les stigmates sont encore très visibles. Faut-il rappeler en parlant de cette CEI qu’elle n’a toujours pas, bientôt quatre ans après l’élection présidentielle de 2010, publié le détail des votes qui selon Youssouf Bakayoko, donnent 54,10 % à Alassane Ouattara. A propos de ces 54.10 %, voici d’ailleurs ce que dit Albert Bourgi dans le livre de François Mattéï sur Laurent Gbagbo : « Personne ne les connaît dans le détail. On ne connaît pas les résultats des bureaux de vote. Ni vous, ni moi, ni nul autre autre observateur ou chercheur voulant travailler sur ces élections ne les connaît dans le détail. On ne connaît pas les résultats bureau de vote par bureau de vote. Le taux d’abstention est un mystère (…).

Alors que faire? Parce qu’on ne peut se contenter de seulement dire qu’il ne faut pas y aller! Pour commencer là, je dirais que cette période qui précède les élections annoncées par le régime Ouattara, dépouillée de son côté tragique, n’est pas en réalité nouvelle car elle a été déjà éprouvée par le passé, précisément en 1995 quand le FPI posait des conditions pour la tenue d’élections véritablement démocratiques. N’ayant pas été entendu, il avait opté pour un boycott actif pour montrer sa détermination et son refus de la dictature. Il était cependant allé aux législatives qui ont suivi parce que les deux élections sont différentes.

Il est vrai qu’aujourd’hui un boycott actif serait proprement suicidaire avec ces milliers de dozos qui sont encore partout et en armes. Il y a aussi que le régime Ouattara pourrait encore compter sur le soutien constant de ceux qui ont fait la guerre à notre pays, et qui ne s’émeuvent guère de ce qu’il y a encore des dozos et des rebelles armés dans la nature.

Cependant, le FPI, à travers les différentes consultations qui ont suivi l’installation de Ouattara par l’armée française, a démontré qu’il avait le soutien de la population. Le mot d’ordre du boycott du Recensement Général de la population et de l’Habitat (RGPH) a montré une fois encore que ce soutien va grandissant puisqu’il a été suivi largement, au-delà des partisans de votre parti le FPI. Le FPI n’est donc pas sans moyens politiques.

En conclusion, en politique, il ne faut pas se précipiter. Il faut juste savoir attendre son heure pour ne pas aller à contre-courant de l’histoire. Et l’histoire aujourd’hui nous oblige tous à nous battre jusqu’au bout pour la libération du président Gbagbo, sans jamais nous laisser impressionner par la confirmation suspecte des charges retenues contre lui par la CPI qui s’illustre comme une cour politique.

Alassane Dramane Ouattara, qui a douze ans de plus que vous n’est pas votre adversaire comme Henri Konan Bédié n’est pas votre adversaire. Vous n’avez d’ailleurs pas d’adversaire crédible au PDCI, et au RDR, vos adversaires potentiels sont Guillaume Soro ou Hamed Bakayoko, dont l’épaisseur politique est loin d’égaler la vôtre. Le temps est votre partenaire!

Monsieur le premier ministre et président du FPI, j’ai fini de parler.

Merci de votre attention

Très patriotiquement

Alexis Gnagno

 

 

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Commentaires
Zeraufote
  • L'Idee noire! Ici, tout se dit. Tout s'écrit! Et l'indignation est la norme. Le mot juste pour dénoncer les maux intolérables. Rigueur de la vertu et de la dignité. Refus du zoo gaulois! Telle est l'esquisse du manifeste de notre Ecole de l'Idee noire
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